Au delà de ses limites

En défilant dans mon fil d’actualité Facebook, une histoire particulière a marqué ma journée.

L’histoire a été postée par Kira’s Cissé. je vous laisse le lire comme je l’ai vu.

« Aujourd’hui J’étais dans son Gbaka à la Rivera 2 et il a croisé son oncle qui est chauffeur de taxi Communal de Cocody.

Le type lui reprochait de ne pas aller au village et à chaque feu le taxi rattrapait le Gbaka au feu et la discussion continuait.

Quand enfin au niveau de 9 Kilos nos chemins se sont séparés. J’ai vu qu’il avait perdu sa bonne humeur après la conversation qu’il venait d’avoir avec son oncle. Je lui ai alors demandé genre  » Tu as trop peur d’aller au village quoi ? Et il a répondu Vieux père, je suis mon devant et mon derrière j’irai au village mais qu’il se calme. Tu vois après la mort de mon papa j’ai presque été mis à la porte mais jamais je n’ai laissé mon handicap me freiner. Je ne peux pas devenir voleur donc je vais prendre portière de Gbaka mais son affaire de village là qu’il calme ça.

Je ne suis pas le genre de personne à dire aux gens de partager mes posts mais sérieux cette fois je veux vraiment que vous partagez au max.

On n’a aucune raison de rester à la maison. Je demande aussi de partager pour que ton grand frère qui dort dans salon jusqu’à 11 heures et que si par malheur tu manges son riz couché tu risques d’avoir des problèmes pour se lèves et partir se chercher.

En gros nous n’avons plus aucune excuse. Malgré son handicap, il dégage une joie de vivre et un amour du travail que je jalouse.

Si seulement il savait combien de fois je me plaignais juste quand je n’ai pas internet. Nous n’avons aucune excuse.

En partant il m’a dit vieux père moi c’est ZabouZa et faut toujours grigra pahé seul le bara paie j’ai la mort pour me reposer mais là je dois prendre soins de mes petits frères donc y’a pas temps. »

Cette histoire montre encore une fois qu’il n’existe pas de prétexte pour se faire une place dans ce bas monde.